Ressources engagées

Cette page s’adresse à toutes les personnes qui souhaitent avoir une réflexion plus poussée autour de la diversité (pour une introduction, rendez-vous ici). Il s’agit d’un rassemblement de ressources variées : articles engagés, comptes Instagram militants, références et sources sur des sujets génériques ou spécifiques… Elles sont réparties par grands thèmes, même si nous avons conscience que certains s’entrecroisent et se cumulent pour générer des discriminations particulières. Dans le cas où une ressource aborde plusieurs sujets, nous la classons dans ce qui nous semble le plus cohérent ou important.

L’objectif : apprendre, comprendre, se remettre en question, devenir capable de prendre la parole et de participer à la construction d’une société moins discriminatoire.

Précision : les œuvres de fiction listées ci-dessous représentent des expériences propres à chaque personnage ou à leur créateur·rice. Elles sont uniques et ne sauraient servir de modèle exclusif pour toute une communauté ou tout un vécu spécifique. Tous les êtres sont différents et expérimentent différemment les évènements de leur vie.

Pour participer à l’enrichissement progressif de cette page et proposer une nouvelle ressource, rendez-vous sur ce formulaire !
N’hésitez pas à nous informer également de liens morts, de ressources obsolètes ou se révélant contestables.

Cliquez sur les + et – ci-dessous pour faire apparaitre ou disparaitre les informations.

Racisme, antireligion

  • Ne pas dire : Amérindien·ne·s, indien·ne·s, eskimo·s : termes colonialistes. Un Indien est une personne dont le pays est l’Inde.
    • Dire : Premières Nations du Canada (pour le Canada), Autochtone.
  • Ne pas dire : lionne, gazelle, etc. pour une femme noire, ou toute autre sorte d’animalisation.
  • Ne pas dire : ébène, chocolat, etc. pour désigner la couleur de peau d’une personne noire.
  • Ne pas dire : n**** littéraire
    • Dire : prête-plume (ou écrivain fantôme, inspiré du ghost writer anglais).

Attirances romantiques et sexuelles

  • Ne pas dire : Asexué (certaines plantes sont asexuées, c’est à dire qu’elles n’ont pas de sexe)
    • Dire : Asexuel (par opposition à homosexuel, hétérosexuel, etc.)
  • Ne pas dire : pédé, même si certains hommes gays le disent eux-mêmes. Cela peut paraitre choquant, mais, comme c’est le cas pour la plupart des termes queers, « queer » en tête de liste, c’est une façon de reprendre le terme aux agresseur·euse·s et de transformer la honte que ces personnes veulent faire subir en fierté. Cela représente l’idée qu’on n’a pas à s’excuser pour ce que l’on est.

Éthique des relations

  • Ne pas dire : polygamie. La polygamie se réfère au mariage, et désigne le plus souvent un schéma relationnel dans lequel une personne est mariée à plusieurs autres personnes. Ses déclinaisons (polyandrie et polygynie) sont également inappropriées.
    • Dire : polyamour, polyamorie ou pluriamour. Ces termes désignent une organisation relationnelle dans laquelle des partenaires s’engagent dans plusieurs relations romantiques et/ou sexuelles, avec l’accord de tous·tes les partenaires, de façon éthique, honnête et consensuelle.
  • Ne pas dire : groupe de libertin·e·s, troupe d’échangistes, etc. Ces termes sont à connotation négative et ne reflètent pas la dimension éthique du polyamour, ni l’implication relationnelle qui dépasse le cadre de relations sexuelles non-exclusives.
    • Dire : polycule. Un (ou une, les deux genres grammaticaux peuvent être utilisés) polycule désigne le réseau comprenant l’ensemble des personnes liées par des relations romantiques et/ou sexuelles au sein d’un groupe polyamoureux. Ce terme dérive de « molécule » et est repris de l’anglais. Si, dans la pop culture, ce sont souvent des triades (ou « trouples ») qui sont représentés, il existe autant de configurations possibles que de polycules, pouvant inclure de nombreux membres ou bien très peu.
  • Ne pas dire : lea partenaire de taon partenaire (et ses variantes genrées).
    • Dire : taon métamour. Au sein d’un polycule, le terme de « métamour » désigne « une personne en relation avec maon partenaire et avec qui je ne relationne pas moi-même ».

Genre et identités queers

  • Ne pas dire : transexuel·le. Ce terme a une connotation sexuelle, alors que la transidentité se réfère au genre.
    • Dire : transgenre. Toutefois, certaines personnes trans usent du terme transexuel et en ont le droit si c’est ce avec quoi elles sont à l’aise.

Handicaps

  • Ne pas dire : un handicapé
    • Dire : une personne handicapée
  • Ne pas dire : une personne en situation de handicap (sauf si la personne concernée revendique cette expression elle-même)
    • Dire : une personne handicapée (le terme est tout à fait respectueux utilisé comme adjectif, et est revendiqué pas beaucoup de militant·e·s)
  • Ne pas dire : schizophrène pour parler d’un trouble dissociatif de l’identité, il s’agit de deux troubles très différents.
  • Ne pas dire  : « T’as pas l’air… » (Beaucoup de handicaps sont invisibles. D’autre part, beaucoup de personnes handicapées psychiques sont encouragées à cacher leur handicap. Ne les invalidez pas sous prétexte qu’elles ont dû apprendre à masquer pour survivre, merci ♥)