Foire aux questions
Sélection des manuscrits
Même si les séries ne peuvent pas être étudiées par notre comité de sélection, car notre équipe bénévole n’est pas en mesure de s’engager sur des projets de cette envergure, les nouvelles, novellas et romans qui se déroulent dans le même univers, mais peuvent se lire totalement indépendamment les uns des autres, sont acceptés.
Oui 🙂 !
Cependant, dans le cadre de nos recueils de nouvelles, nous ne pouvons proposer qu’un contrat par texte, aussi seule l’un·e d’entre vous pourra être déclaré·e si vous décidez de prendre vos droits d’auteur·rice : vous ne compterez donc que comme une seule entité. D’autre part, nous ne pouvons prendre en compte qu’un moyen de paiement.
En revanche, vos informations à chacun·e peuvent figurer dans le contrat, et vous êtes bien sûr crédité·e·s partout comme co-auteur·rice·s.
Voici une liste exhaustive des représentations de la diversité que tu peux retrouver chez YBY Éditions, n’hésite pas à t’en inspirer si tu nous envoie un manuscrit 🙂 !
La plupart de nos personnages appartiennent à un des spectres principaux, en orange ci-dessous, sans plus de détail. Les termes en gris, eux, donnent des précisions sur la nature d’un handicap, l’étiquette à l’intérieur de tel ou tel spectre de genre ou orientation sexuelle, l’ethnie ou origine ethnique de personnages présents dans notre catalogue, etc.
– Âgé·e –
– Achilléen – Définition
– Agenre – Définition
– Arabe/SWANA –
Algérien·ne, Égyptien·ne, origine algérienne
– Aromantique – Définition
Demiromantique
– Asexuel·le – Définition
Demisexuel·le
– Asiatique –
Cambodgien·ne, Indien·ne, Japonais·e
– Autochtone –
Kanien’kehà:ka
– Aveugle/Malvoyant·e –
Borgne
– Bi – Définition
– Diamorique – Définition
– Divers·e de corps –
Poils, poitrine asymétrique
– En questionnement –
– Gay –
– Gros·se –
– Handicapé·e moteur –
Affection cardiovasculaire, en fauteuil roulant, jambe boiteuse, prothèse, tétraplégie
– Handicapé·e psychique –
Addiction, alcoolisme, anxiété sociale, dépression, dysphorie de genre, stress post-traumatique, suicidaire, syndrome du survivant, trouble anxieux, trouble de l’attention, troubles dys
– Latino·a·x –
Portoricain·e
– Lesbienne
– Malade –
Épilepsie, maladie pulmonaire
– Multiethnique –
– Neuroatypique –
Synesthète
– Noir·e –
Afro-Américain·e, martiniquais·e
– Non-binaire –
– Non-conforme de genre –
– Ownvoice –
– Pan –
– Polyamoureux·se –
– Précarisé·e –
– Queer –
– Racisé·e –
– Saphique –
– Sourd·e –
Devenu·e sourd·e
– Survivant·te de violences –
Harcèlement, harcèlement scolaire, pédocriminalité, prison, proxénétisme, sans-abrisme, violences faites aux femmes, violences infantiles, violences familiales
– Transgenre –
Transféminine, transmasculin, transmasculinx
– Travaileur·euse du sexe –
Non !
Tu as la possibilité de le faire si tu le souhaites, mais ce n’est pas une obligation. Nous ne voulons pas forcer qui que ce soit à se outer ou à parler de sa situation s’iel ne le souhaite pas.
Si nous ne savons pas si ton texte est ownvoice, nous inviterons simplement un·e lecteur·rice sensible concerné·e à le relire, lors du travail éditorial, afin qu’iel nous apporte son expertise. Toutefois, tu peux aussi nous préciser que ton texte est bien ownvoice, mais que tu n’es pas out, auquel cas l’information restera confidentielle :).
En tant qu’auteur·rice, tu es responsable des contenus de ton texte. S’il comporte des idées fausses ou stigmatisantes, ajoute du contexte ou des explications pour que tes lecteur·rice·s comprennent qu’iels ne doivent pas les assimiler !
Les textes qui donnent l’impression que leur auteur·rice a omis de se renseigner, ou soutient des propos ou comportements toxiques, haineux ou dangereux, notamment à l’égard de personnes minorisées, sont automatiquement refusés. Cela inclut l’utilisation gratuite de termes offensants.
Pour éviter ces écueils, consulte notre page sur le lexique de la diversité ou, de préférence, aie recours à des relectures sensibles. Tu peux préciser si tu es concerné·e (ownvoice) ou si une personne ownvoice t’a relu·e lors de ta candidature. Ce n’est pas une obligation, mais cela peut nous permettre d’évaluer ton texte en toute connaissance de cause :).
Tu peux dépeindre n’importe quel type de scène dans ton texte : de la torture, de la queerphobie, du slut-shaming, du body-shaming, du racisme, une relation sexuelle sans protection, etc.
Toutefois, nous te recommandons de bien contextualiser ces scènes afin que le public ne les prenne pas pour autre chose que ce qu’elles sont (pas de banalisation du viol, par exemple).
Tous les sujets sensibles doivent être mentionnés lors de ta candidature, sans quoi celle-ci sera automatiquement refusée.
Exemples de sujets à lister : mort, suicide, viol, violence verbale ou physique, sexisme, racisme, relation toxique, queerphobie, consommation de drogue, [SPOILER] meurtre, scènes de sexe explicites…
La voici ! (par ordre alphabétique)
– A –
Abnégation sexuelle, abus de faiblesse, abus de pouvoir, accident, accident de la route, accident grave, acephobie, addiction, administration de drogue sans consentement, âgisme, agression, agression sexuelle, alcool, alcoolisme, amatonormativité, anthropophagie, antisémitisme, anxiété, anxiété sociale, apocalypse, apologie de la violence, araignée, arophobie, asphyxie, assassinat, atteinte corporelle infligée à soi-même, automutilation, avortement, avortement forcé
– B –
Blessure, brulure, burn out
– C –
Cadavres, cancer, cannibalisme, catastrophe naturelle, cauchemars, chasse, classisme, claustrophobie, cobaye humain, colonisation, coming out, comportement abusif, comportement autodestructeur, comportement suicidaire, consentement ambigu à un mariage polygame, consentement non verbalisé, consentement incertain, consommation de cannabis, consommation de drogue, corps en décomposition, corruption, crise de panique, crise d’angoisse, crise d’épilepsie, crise de rage, culture du viol
– D –
Deuil, deuil périnatal, discrimination, dissociation, drogue, dysphorie (de genre), décapitation, déclencheur d’émétophobie (vomi), déclencheur de tocophobie (grossesse, accouchement), déclencheur de trypophobie (trous), décès, décès infantile, démembrement, dépendance, dépendance affective, dépression, déracinement, détresse psychologique
– E –
Ébriété, éducation toxique, empoisonnement, endoctrinement, enlèvement d’enfants, érotisme, esclavage, étouffement, extinction de masse, extrémisme
– F –
Fanatisme, fantômes, fausse couche, fellation sans protection, fonds marins, féminicide
– G –
Gaslighting, gore, guerre
– H –
Hallucinations, harcèlement, harcèlement scolaire, harcèlement sexuel, homophobie, homophobie intériorisée, horreur
– I –
Impérialisme, inaction face au harcèlement, inceste, infanticide, insomnie, islamophobie, ivresse
– J –
Jalousie, jeux d’argent, jugements sur le physique (bodyshaming)
– K –
Kidnapping
– M –
Maladie, maladie mentale, maltraitance sur êtres sentients, manipulation, massacre, matière cérébrale, meurtre, meurtre d’enfant, misanthropie, misogynie, misère, monstres, moqueries, morinommage (deadnaming), mort, morts vivants, mutilation, médication, mégenrage
– N –
Nausées, noyade, nudité, nécrose, négligence criminelle
– O –
Ochlophobie, oppression, overdose
– P –
Parentalité toxique, passage à tabac, pauvreté, peine de mort, pendaison, pensées suicidaires, pollution, pression sociale, prison, proxénétisme, précarité, préjugés, psychophobie, putophobie, pédocriminalité
– Q –
Queerphobie, queerphobie intériorisée
– R –
Racisme, racisme banalisé, racisme intériorisé, racisme systémique, rapport sexuel non-protégé, relation(s) toxique(s), relation sexuelle majeur-mineur, relations familiales toxiques, relations sexuelles, relations sexuelles interespèces fictives, relations toxiques, religion, reptiles
– S –
Sang, sans-abrisme, scène de cruauté envers les animaux, scène de sexe, scène de sexe explicite, serpent, sexe sans protection, sexisme, sexisme intériorisé, sidération, slutshaming, solitude, souffrance psychique, souvenirs traumatiques, spécisme, stalking, stress post-traumatique, suicide, syndrome de l’imposteur, syndrome du survivant, séquestration
– T –
Tentative de viol, théophobie, toile d’araignée, torture, trafic d’humains, transmédicalisme, transphobie, transphobie intériorisée, traumatismes, trouble du comportement alimentaire, troubles anxieux
– V –
Validisme, vampirisme, victim blaming, viol, viol conjugal, violence, violence verbale et physique, violences conjugales, violences familiales, violences gynécologiques, violences infantiles, violences à caractère sexuel, vomissements, vulgarité
– Z –
Zombies
Nous encourageons les auteur·rice·s à exploiter la diversité du français. Les belgicismes, québécismes et autres variantes régionales propres au parler des auteur·rice·s concerné·e·s ne sont pas considérés comme des fautes, bien sûr !
Tu peux également choisir un style particulièrement familier, par exemple de type argotique, ou avec des élisions telles que « V’là » ou « J’sais pas », tant que celui-ci est cohérent avec le contexte de ton histoire. Attention toutefois à ce que cela reste fluide à lire pour le lectorat :).
Oui !
Les écritures alternatives sont même encouragées, pour montrer la diversité des profils que tu mets en scène, pour correspondre à l’identité de genre d’un personnage, ou même pour proposer de nouvelles façons de narrer la fiction !
Nous collaborons avec les auteur·rice·s pour que ces systèmes d’accords soient cohérents, renseignés, et puissent questionner l’ordre établi ou simplement familiariser les lecteur·rice·s avec un français plus inclusif et bienveillant à l’égard de tous·tes :).
- Format A4, police Times New Roman, texte justifié
- Dialogues indiqués par des tirets longs (cadratins) et non par des guillemets, pour correspondre à notre charte typographique
- Pas de tabulations en guise de retraits de première ligne
- Utilisation du point médian pour l’inclusif, et non du point traditionnel, qui est erroné : · (raccourci alt+250)
Le résumé
C’est un résumé de quatrième de couverture : il doit donner envie de lire ton texte, et avoir un ton et un style qui correspondent à son contenu. N’hésite pas également à consulter notre catalogue pour te faire une idée de la longueur du résumé :).
Le synopsis
- Il décrit en détails les points clés de l’intrigue de ton histoire, y compris le dénouement
- Nous te recommandons d’y inclure une note décrivant tes intentions ou le message que tu as souhaité transmettre avec ce texte
- 1 500 à 4 000 signes espaces comprises pour les novellas, de 3 000 à 7 000 pour les romans
- Format A4, police Times New Roman, texte justifié
Voici les délais de traitement des manuscrits par notre comité de sélection :
- Pour nos appels thématiques : jusqu’à 8 mois après la fin de l’appel
- Pour les novellas et romans : jusqu’à 1 an
Si tu n’as pas reçu de réponse après ce délai, nous te conseillons de vérifier tes spams. Si tu n’y trouves pas d’email de notre part, n’hésite pas à nous contacter pour savoir où nous en sommes :).
Oui, à la condition impérative d’utiliser le système de suivi des modifications de Word. Ainsi, si ton manuscrit est retenu par notre comité, nous pourrons voir toutes les modifications que tu as apportées à ton texte et les prendre en compte dans nos corrections !
Notre comité lit d’abord le synopsis du manuscrit, ainsi qu’un extrait. Il évalue alors la qualité littéraire du texte (style et niveau de français), et l’intérêt et le potentiel du synopsis.
Si le texte retient l’attention du comité, notre équipe éditoriale en fait une première lecture pour confirmer son potentiel. Le cas échéant, plusieurs lecteur·rice·s évaluent le manuscrit en se basant sur la grille de notation suivante.
- Ligne éditoriale (représentations queers et diversité)
- Fluidité de la lecture (style, personnalité, richesse)
- Personnages (complexité, originalité…)
- Univers (originalité, richesse)
- Intérêt de l’histoire (intention, cohérence, fin…)
Si un texte en passe d’être sélectionné comporte des représentations spécifiques non mentionnées comme ownvoice, l’équipe est susceptible de faire appel à un·e lecteur·rice sensible pour vérifier que celles-ci sont respectueuses.
Lorsqu’un texte n’est pas retenu par le comité de sélection, l’auteur·rice reçoit un email de refus type, notre équipe bénévole ne pouvant proposer de retours détaillés.
Légalité et statistiques
Oui !
Attention toutefois : ton représentant·e légal·e devra signer ton contrat d’édition également. Iel doit donc être au courant de ton activité.
Oui !
Attention toutefois : il te faudra supprimer ton texte de toutes les plateformes sur lesquelles tu l’as diffusé dès signature du contrat :).
Étant une équipe bénévole qui consacre beaucoup de temps au travail éditorial sur les textes, nos délais de publication sont supérieurs à la moyenne :
- 10 à 12 mois pour un recueil collectif
- 1 an au minimum pour une novella
- 2 à 3 ans pour un roman
En moyenne, chaque année, nous pouvons seulement publier 6 ouvrages dans notre programme éditorial :
- 1 roman
- 1 recueil de nouvelles collectif
- 4 novellas
Notre moyenne de ventes annuelles est de 100 à 200 exemplaires pour une nouveauté – chiffre en croissance !
En librairie, sur le prix de vente public :
- Fabrication en impression à la demande : 25 à 40 %
- Distribution : 15 %
- Pourcentage librairie physique : 30 à 35 % (pourcentage elibrairie : 30 à 50 %)
- Droits d’auteur·rice : 10 % (papier), 20 % (ebook), répartis entre tous·tes les artistes-auteur·rice·s impliqué·e·s dans la conception de l’ouvrage
En vente directe, sur le prix de vente public :
- Fabrication en impression à la demande : 25 à 40 %, hors illustrés (45 à 80 %)
- Droits d’auteur·rice : 10 % (papier), 20 % (ebook), répartis entre tous·tes les artistes-auteur·rice·s impliqué·e·s dans la conception de l’ouvrage
- Prise en charge partielle des frais de livraison des commandes effectuées sur notre boutique en ligne : 5 à 15 %
Nous retirons très peu voire pas de bénéfices des ventes en librairie. Par conséquent, toutes nos charges sont amorties par les ventes directes, les dons et les adhésions à l’association :
- Présence en salon (stands, déplacements…)
- Gestion du site internet
- Promotion des ouvrages
- Couts logistiques (espace de stockage)
- Couts administratifs (frais bancaires, frais annexes de distribution)
Résident·e fiscal·e à l’étranger
Renseigne-toi sur le paiement des impôts dans ton pays de résidence. Tu n’as aucune information particulière à nous fournir.
Résident·e fiscal·e en France
Tes cotisations sociales sont déduites directement de tes droits d’auteur·rice (DA) par ton diffuseur (nous, dans le cas présent), qui s’occupe ensuite de les verser à l’URSSAF. Elles sont indiquées sur tes redditions annuelles, ainsi que le montant net que tu touches en conséquence. Dans ce cas, tu dois déclarer ce montant net dans les « Traitements et Salaires », sur ta déclaration d’impôts, dans la case 1GF ou 1HF (selon que tu es le·a déclarant·e 1 ou 2 et non une personne à charge).
Si tu as un statut d’artiste-auteur·rice, tu peux déclarer tes DA en tant que Bénéfices non commerciaux (BNC). Dans ce cas, tes cotisations sont légèrement moins élevées, mais tu dois nous fournir une dispense de précompte afin que nous informions l’URSSAF de ton statut. Cette solution te demandera davantage de gestion administrative. Pour plus d’informations, nous te conseillons la fiche de la Ligue des Auteurs professionnels. Nous te déclarons à l’URSSAF, mais nous ne lui payons rien : c’est à toi de déclarer le montant brut de tes DA, tel qu’indiqué dans tes redditions annuelles :).
Pour plus d’informations, consulte l’article 3.4.2. de notre contrat d’édition.
Vous ne trouvez pas de réponse à votre question ?
N’hésite pas à nous contacter à [email protected]. Nous mettons régulièrement à jour cette FAQ grâce aux interrogations qui nous sont communiquées :). Merci de ton intérêt !